Publié par Nolan
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. — Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
— Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! —
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre
Ma vie aura été désastreuse
J'ai dû courir, partir, toujours fuir
Je n'ai fait que ça de ma vie
La raison ? Je la cherche encore
J'ai fui pour ne pas mourir
Le seul moment de tranquillité que j'avais
C'était quand je me cachais, je me reposais
De ma course qui ne menait à rien
Mais ce repos que j'aimais tellement
N'était que de courte durée
Car on me retrouvait toujours
Être pourchassé finit par devenir lassant
Un jour je me suis demandé
« Pourquoi pas l’ultime fuite, au pays éternel ? »
Au moins, là, je serais vraiment tranquille