Publié par Elsaïd et Hugo 

À quoi penser

J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison.

L'étranger, Albert Camus - Chapitre VIII

          Chaque jour, Meursault souffre physiquement et mentalement, il voudrait sortir de cette prison. Il est dans une prison française, car c’est l’Algérie française, constituée de plusieurs départements français. Cela l’inquiète un peu parce que c’est la première fois qu’il rentre en prison. Il ne connaît les règles de la prison. Il a peur car il a tué un arabe. Mais il ne comprend toujours pas pourquoi il a été jugé pour la mort de sa mère. Parce qu’il n’avait pas pleuré ? 

     Tous les jours, Meursault est triste. Un jour, un gardien lui dit que sa femme ne pourra plus le voir car ils ne sont pas mariés, elle n’est pas son épouse. 

     Il ne peut la voir qu’une fois par semaine, c’est la seule personne qu’il a dehors, il n’a plus de famille. Dans la prison, il y a une grande salle commune, une salle séparée en trois parties par deux grandes grilles qui la coupent dans sa longueur. Entre ces deux grilles se trouve un espace de huit à dix mètres qui sépare les visiteurs des prisonniers. Il faut que le visiteur crie pour que le prisonnier l’entende.

     Les premier mois sont difficiles. Il y a trop de bruit. Il y a des prisonniers qui se battent, ils veulent être les plus forts. La prison est sale. La propreté c’est seulement pour les gardiens et le directeur.

     Le respect dans la prison n’existe pas lorsque tu es nouveau. Tu dois rester dans la cellule et elle est fermée. Il y a aussi les rats.

     Meursault pense beaucoup, il réfléchit au passé. Après quelques semaines il se met à dormir dix-huit heures par jour. Il voit son passé, il le revit. Il voit que sa vie c’était Marie.

Tag(s) : #l'étranger
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :