Publié par Mehdi Y.
Irresponsabilité humaine
Bonjour Journal de bord. Nous sommes arrivés au 12ème jour de confinement. Nous avons atteint les 600 000 cas dans le monde. Est-ce la fin ? Ou le début de la fin ? En France, la situation ne cesse de s’aggraver : 32 964 cas, 15 732 hospitalisés dont 3787 en réanimation, 5700 guéris et 1995 morts. Les théories du complot ne cessent de croître sur les réseaux sociaux, quant à l’origine du virus. A-t-il été conçu par une nation en prévision d’une guerre ? Ou pour relancer l’économie de certaines puissances mondiales ? Est-ce le pangolin qui est à l’origine du virus ? Ou le comportement imprudent d’un peuple ?
Les journées se répètent comme les mensonges qui nourrissent nos journées de confinement.
Le prolongement inévitable vient d’être annoncé par le Premier Ministre Édouard Philippe. Personnellement le lycée me manque, ne plus suivre les cours de français, de mathématiques et d’histoire géographie. Les journées se ressemblent toutes, comme si on rembobinait un film, et spécialement un épisode horrible et sans richesse.
Je m’occupe comme je peux, je réfléchis beaucoup sur la situation et sur mon avenir. Une tristesse apparaît, du fait de ne plus pouvoir rendre visite à mes proches. Mais pourquoi le président et les ministres n’ont-ils pas réagi avant, pour éviter cet arrêt brutal du pays ? Pour la première fois de son histoire la France connaît une crise sanitaire qui la paralyse. Les hôpitaux manquent cruellement de matériel, cela ne date pas d’aujourd’hui, cela fait des années que les hôpitaux lancent des appels à l’aide ! Mais l’État – dans un état d’aveuglement – n’a pas agi convenablement, à temps, pour éviter ce maudit cauchemar.
Les rues sont de plus en plus désertes, du fait des restrictions de déplacement instaurées par l’Administration. Cependant, il y a du positif, il faut aussi le voir, même si c’est anecdotique dans le tableau général : la planète, elle, va mieux. Il y a une réduction des gaz à effet de serre. Nous pouvons en conclure que l’humain est bien le souci concernant l’air, aucun doute – voilà pour les sceptiques – ; et que la terre lui renvoie la balle ; une balle nommée « Covid ». Qui sait ?