Publié par Nolan et Kiéran
À la frontière allemande, dans les tranchées, Charles jouait aux cartes avec ses camarades.
Tout à coup, La terre commença à trembler. Ils regardèrent au-dessus de la tranchée et virent les soldats allemands les prendre d’assaut. Dans la précipitation, les français prirent les premières armes qu’ils virent et se mirent en position tout en informant leurs coéquipiers. Les coups de feu commencèrent. L’angoisse s’accumula. Les troupes françaises se replièrent sous les balles. Charles vit ses camarades tomber un par un. Il courut se protéger. Il glissa dans la boue sous la pluie. Il ne comprenait plus ce qu’il se passait.
Les allemands continuaient à tirer et commencèrent à lancer des obus. Il continua à fuir, parcourut environ cent mètres, où le sol était recouvert de cadavres. Il y trébucha des dizaines de fois.
Un de ses compagnons de guerre qui était à terre s’agrippa fermement à sa jambe alors que Charles tenait à la vie. Il se débattait de toutes ses forces, avec violence, car il ne voulait pas rester là. Hélas, il se prit un éclat d’obus dans la cuisse, et malgré la douleur intense, la vision trouble, le regard penchant vers la mort, Charles continua sa fuite en rampant. À bout de souffle, il perdit connaissance à plusieurs reprises, cela lui sembla un bref laps de temps. Lors de son réveil, les allemands se trouvaient déjà devant lui. Il remarqua que d’autres soldats français étaient dans le même cas. Il les vit bouger, mais se faire exécuter dès qu’ils se levaient. Il avait peur, très peur de ce qui allait se passer par la suite.
Charles décida d'attendre cinq ou dix minutes de plus pour ensuite espérer pouvoir s'enfuir. Il attendit. Il entendait les coups des fusils, les cris de souffrances des soldats se faisant toucher par les ennemis. Ces cinq minutes lui parurent interminables. Il arriva à avancer, et contourner par les tranchées le mur de soldats allemands. Quand il fut retourné dans son camp, il vit que le nombre de soldats français diminuait à grands pas. Le stresse monta encore. Il se demanda comment il allait s'enfuir. Il sortit sa tête par-dessus les tranchées pour voir ce qui se passait. Du sang projetait des corps. Des obus explosaient, des soldats tombèrent.
Un soldat allié s'approcha de Charles pour le prévenir qu'ils allaient essayer de s'enfuir par l'arrière pour espérer vaincre les allemands en appelant des renforts. Le plan de fuite était planifié, le premier groupe était ceux qui avaient décidé de se sacrifier pour sauver les autres, le deuxième groupe était celui qui protégerait le troisième groupe, et le troisième groupe celui qui va avancerait le plus vite possible pour appeler les renforts. Charles étant dans le troisième groupe, le plan commença. Le premier groupe partit au front, en contact direct pour faire perdre du temps aux allemands. Au même moment, le second groupe était déjà en position, tandis que le troisième partit immédiatement. Charles étant blessé, il alla moins vite que le reste du groupe. Les allemands décimèrent le premier groupe et entamèrent le combat avec le second.
Charles se pressa tant bien que mal, et réussit à rejoindre les autres qui avaient trouvé du renfort. Ils se pressèrent dans le but d'arriver à temps pour sauver un maximum de gens, et arrivèrent à sauver peu de gens, mais ils réussirent à repousser les troupes allemandes.