Publié par Kirio
Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d’une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Tu en manges et tu y plonges
Quand je ne me perds ici
Je te vois, toi, qui rétrécis
Tout le liquide que tu ronges
Et tu en oublies la peine
Et je ne te sens encore plus
Et cette plaie pleine de pus
Et tu ne prends plus la peine
Difficulté au bord du gouffre
Tu l'oublies, mais t'y as couru
Relis l'étiquette, mille fois lue
À sa merci, senteur souffre
Dernière allumette embrasée
Tes vices ont fait de moi, toi
Alors l'ombre chute pour toi
On finira par se manger