Publié par Clément

« Tu glissais parmi le chaos poussant les roches au rire, cherchant l'amitié du feu… Tes flancs, ta bouche accouchaient les végétaux, Les animaux criant d'espoir et s'en allant attendre la poussée de leur chair exigeante. Tu faisais claquer la lagune sur ta langue, tes doigts montaient dans les écorces, tu collais à ta peau toute l'argile. Et c'est encore un jour et c'est sans rémission, dans la trouée béant vers d'autres lieux pareils où l'univers est sans secret. Tes mains au soleil couchant pétrissant l'argile, caressant les cous des chiens mouillés de la boue des pâturages ; c'est ta paume qui s'épanouit, c'est la peau de tes seins tendue comme une voile au soleil couchant. Écoute encore : ton pollen au pollen des rochers se mélange sur mer, ton ventre amène et retire les marées, ton sexe occupe les sables chauds des profondeurs.  Ton sourire encore plus fort que le sort, sans braver tes juges tu leur chanteras la chanson du gars qui revient de guerre, de longue misère et qui tout pardonne pour sa bien-aimée belle et retrouvée. Maintenant ton visage est marqué dans les pierres et je l'y chercherai de l'ongle et de la paume. Il me suivra par elles au soleil, ton regard. »

TERRAQUÉ, Eugène Guillevic (pp. 100,104,128,230)

Coeur souriant © C.M.

Coeur souriant © C.M.

Un cadeau que l'on ne mérite pas,

Un cœur aussi pur et brillant qu'un diamant

Je t'ai découvert en marchant à petits pas

C’est bien toi, ma tendre maman

 

Quand je pleure, tu es là pour moi

Quand je souris, tu me blottis dans tes doux bras

Ta voix est aussi douce qu'un bel air d'opéra

Je ne peux pas voir une vie sans toi

 

Pour moi, tu es comme une déesse 

Quand tu me parles avec une telle gentillesse

Sans toi, je ne serais jamais devenu l'homme que je suis

Ma vie avec toi est aussi poétique qu'une mélodie

 

Je te vois, et je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux

Tellement ton comportement m’est si précieux 

Aucune de mes paroles ne peut exprimer

La chance que j'ai de t'avoir à mes côtés

 

Grâce à tes pas, tu as pu me guider 

Dans ce grand périple appelé "la vie"

Mais même avec tous ces mots, aucun ne peut expliquer

Que maman… Je t'aime à la folie 

Tag(s) : #eugène guillevic, #1G7
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