Publié par Gaspar et Léon

Bientôt pourtant il lui sembla que l’on marchait sur le trottoir. C’était lui, sans doute ; elle descendit l’escalier, traversa la cour. Il était là, dehors. Elle se jeta dans ses bras.

— Prends donc garde, dit-il.

— Ah ! si tu savais ! reprit-elle.

Et elle se mit à lui raconter tout, à la hâte, sans suite, exagérant les faits, en inventant plusieurs, et prodiguant les parenthèses si abondamment qu’il n’y comprenait rien.

— Allons, mon pauvre ange, du courage, console-toi, patience !

— Mais voilà quatre ans que je patiente et que je souffre !… Un amour comme le nôtre devrait s’avouer à la face du ciel ! Ils sont à me torturer. Je n’y tiens plus ! Sauve-moi !

Elle se serrait contre Rodolphe. Ses yeux, pleins de larmes, étincelaient comme des flammes sous l’onde ; sa gorge haletait à coups rapides ; jamais il ne l’avait tant aimée ; si bien qu’il en perdit la tête et qu’il lui dit :

— Que faut-il faire ? que veux-tu ?

— Emmène-moi ! s’écria-t-elle. Enlève-moi !… Oh ! je t’en supplie !

Et elle se précipita sur sa bouche, comme pour y saisir le consentement inattendu qui s’en exhalait dans un baiser.

— Mais…, reprit Rodolphe.

— Quoi donc ?

— Et ta fille ?

Elle réfléchit quelques minutes, puis répondit :

— Nous la prendrons, tant pis !

— Quelle femme ! se dit-il en la regardant s’éloigner.

Car elle venait de s’échapper dans le jardin. On l’appelait. 

Madame Bovary, Flaubert – Deuxième partie, Chapitre 12

Poème romantique © Gaspar/Léon

Poème romantique © Gaspar/Léon

Tu es mon trésor, mon amant, mon compagnon

Tu es le soleil qui illumine ma vie

Tu as embrasé tout mon cœur endolori

Tu es la source de toutes mes émotions

 

Tes sentiments sont sincères, faits de splendeur

Sans toi je m’ennuie, de ma vie tu es l’acteur

Je veux te revoir, ne serait-ce que pour une heure

Tu fais chavirer mon cœur empli de bonheur

 

Nos petits rendez-vous sous le ciel étoilé

À chaque fois ces moments passés avec toi

Sont des évènements d’une fabuleuse beauté

Qu’importe le lieu, près de toi je suis chez moi

 

Je t’ai aimé et je t’aimerai pour toujours

Rodolphe, qui es-tu ? Mon cœur tu as emporté

Tu es le seul, tu es l’unique, mon amour

Je n’ai qu’un souhait, c’est qu’on puisse se retrouver

 

Ta voix, une mélodie, une symphonie

Digne des plus grands concertos de Vivaldi

Qui me mènent droit au jardin du paradis

Tu es présent dans ma vie, de jour comme de nuit

 

À cheval on se balade, au trot, au galop

Je n’ai qu’une envie, c’est de partir loin d’ici

J’ai déjà le manteau, la valise est remplie

Toi et moi, sur un bateau, à travers les flots !

 

Tag(s) : #madame bovary, #lyrique, #S3
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