Publié par Hugo L.B.
Ma ville est belle, elle est magnifique,
Elle a connu des hommes maléfiques ;
Malgré sa détermination de fer,
Elle a chuté au fond des enfers.
Avec son ample port industriel
Et ses vieilles grues montant jusqu'au ciel,
Avec ses rues dépavées effrayantes
Comme un vieux traumatisme qui nous hante.
Brest, je l'adore malgré ses défauts,
Quand la pluie coule à flot, il y fait bon vivre ;
Les touristes veulent un bout de closeau
Et une habitation avec des guivres.
Son futur risque d'être glorieux :
Le bateau du renouveau amarré,
Prêt à partir malgré le temps pluvieux
Et à découvrir d'autres étrangetés.
En été, tout paraît beaucoup plus gai,
Toute la ville devient agitée ;
En hiver, la ville sommeille toujours
Pour que le beau temps paraisse chaque jour.
En clair, c'est une ville ambigüe
Avec ses bons et ses mauvais côtés ;
C'est le bout d’océan où j'ai vécu
Et c'est ici que je succomberai !