Publié par Margaux
Est-ce ainsi la fin ?
Les sirènes retentissent aux alentours,
La pluie se déverse le long du pare-brise.
Et puis il n'y a plus rien, ni bruit, ni hantise,
Seulement des cris de détresses, des discours.
Une inexplicable douleur m'emporte, noyée,
Une deuxième, une troisième, et un long silence.
Puis vient le néant, ni douleur, ni violence ;
Rien qu'un vide, qui à jamais ne sera comblé.
À présent, je ne peux ni bouger, ni parler.
Que penser en me remémorant le passé ?
Mais je ne comprends point, mes yeux ne s'ouvrent pas,
Comme anesthésié, mon corps ne répond pas.
Tout cela me jette dans l'abîme jusqu'au soir ;
Mon chemin s'arrête-t-il vraiment aujourd'hui ?
Je ne l'accepterai pas, je ne peux le croire,
Tout est fini. Suis-je réellement partie ?