Publié par Titouan

Les roses étaient toutes rouges
Et les lierres étaient tout noirs.

Chère, pour peu que tu te bouges
Renaissent tous mes désespoirs.

Le ciel était trop bleu, trop tendre,
La mer trop verte et l’air trop doux.

Je crains toujours, — ce qu’est d’attendre
Quelque fuite atroce de vous.

Du houx à la feuille vernie
Et du luisant buis je suis las,

Et de la campagne infinie
Et de tout, fors de vous, hélas !

Paul Verlaine, « Spleen », Romance sans paroles (1874)

Un enfant a vécu très jeune la séparation de ses parents, très douloureuse pour lui,

il regarde les photos de l'époque © Titouan

 

J'ai la famille mélancolique

 

C'était un enfant joyeux

Qui vivait paisiblement

 

Sa vie va prendre un grand tournant

Il va devenir malheureux

 

Il ne voit plus ses parents ensemble

Sa vie n'a plus aucun sens

 

Il aimerait qu'ils se rassemblent

Avec à nouveau un amour immense

 

Tag(s) : #paul verlaine, #1MG3
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