Publié par Brendan et Damien

Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ?
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
La folie et l’horreur, froides et taciturnes.

"La Muse malade", Les Fleurs du mal, Baudelaire

Prince déchu

Prince déchu

Horreur Nocturne

 

IL est là

Au-dessus de moi

IL possède en lui 

La puissance éternelle de la Nuit

 

Soudain, le contact brûlant de l'Anneau

Me réveille en sursaut

Les cinq princes déchus

Poussent des cris suraigus

 

La tentation est trop forte

Il faut que je Le porte

Le Nazgul,omniscient

De son épée à double tranchant

 

Me transperce le bras.

Mon corps fiévreux, chaud comme le magma,

S'abandonne à la pluie, à la nuit

Mon esprit part et rencontre l'Horreur, et la Folie.

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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