Publié par Mehdi B.
Le jour
Le jour je nettoie mon arme et sa baïonnette
J’essaie de me boucher les oreilles mais Ils crient
Puis je sors pour mourir devant que par derrière
Pour ne pas mourir je me cache dans leurs cadavres
Pour ne pas mourir je mets un sac inutile
Quand enfin j’arrive dans l’un des pays sans hommes
A travers les obus j’entends le son d’espoir
A travers le gaz je vois l’ange et son clairon.
La nuit
La nuit j’entends Leurs voix, camarades et démons
L’un tourmenté de balles et gaz
L’autre qui se cache derrière un visage de paix
La paix est laide, et la guerre n’est qu’une beauté
Bercé par un son explosif je me réveille
Je sors avec cette sérénade de cris
Les flammes baisant la tranchée et les cadavres
Quand le feu me prit, l’ange devint Lucifer.
La mort
En arrivant en enfer j’observais les démons
Coupant la langue aux menteurs baisant les violeurs
Puis l’un qui mangeait les organes d’un kidnappeur
Un qui tuait les bourreaux encore et encore
L’enfer est le paradis de tous les soldats
Car Ils donnent la mort à ces soldats qui la sèment
En enfer la laideur est ce qui est la paix
En enfer la beauté est ce qui est la guerre
Et moi je suis l’être avide d’un laid et d’un beau.