Publié par Brendan

Le volatil alcool : prisonnier du flacon ; puis en combustion

Le volatil alcool : prisonnier du flacon ; puis en combustion

Tout cela ne vaut pas, ô bouteille profonde,
Les baumes pénétrants que ta panse féconde
Garde au cœur altéré du poète pieux

"Le vin du solitaire", Les Fleurs du mal, Baudelaire

Une envoûtante odeur d'éthanol

M'attire dans une étroite et sombre rue

Cela fait trois jours que je n'ai pas bu d'alcool

Ce qui rend la soif d'autant plus aiguë

 

Cette odeur, si spécifique à la fiole

Ne vient pas d'une boisson mais d'une personne

A partir de là, tous mes sens s'affolent

Et mon bon sens m'abandonne

 

Quelque chose d'animal dans son regard

 Mystère qui m'attire inexorablement

Soulève un élan de tendresse barbare

Je l'enlace sans frein violemment

 

Homme, bête, ou femme, qu'importe

Son souffle rauque mêlé au mien m’emporte

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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