Publié par Diego
Il en est qui jamais n’ont connu leur Idole,
Et ces sculpteurs damnés et marqués d’un affront,
Qui vont se martelant la poitrine et le front,
N’ont qu’un espoir, étrange et sombre Capitole !
C’est que la Mort, planant comme un soleil nouveau,
Fera s’épanouir les fleurs de leur cerveau !
La mort
Toi, qui passes ton temps à me guetter
À l’affût de la moindre fausseté
Ô toi, qu'espères-tu de moi, ma mort ?
Oui, tu es bien l’Ange de tous les torts
Dans mes nuits les plus maussades, tu es là
Dans mes plus tristes journées, toujours là
Ne daignes-tu pas me laisser, vraiment ?
Pourrais-je vivre ma vie allègrement ?
La mort, au pied bas de mon plumard
Ma mort, ô plus innombrable cauchemar
Vision commune et ô combien réelle
La mort nous prend tous sous sa tutelle
Et guide aveuglément notre existence
Jusqu'à devenir l’ultime sentence