Publié par Clément
De ces baisers puissants comme un dictame,
De ces transports plus vifs que des rayons,
Que reste-t-il ? C’est affreux, ô mon âme !
Rien qu’un dessin fort pâle, aux trois crayons,
Qui, comme moi, meurt dans la solitude,
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude…
Le temps décompte nos jours
Il nous vole notre présent
Et chaque matin comme toujours
Notre mort se rapproche lentement
La vérité, c'est que c'est fini
Mais j'ai du mal à m'y faire
Le présent n'est plus vraiment en vie
Et j’aimerais bien LA faire taire
Gare aux souvenirs au fond de ma mémoire
Je ne sais pas si mon bonheur va s’endurcir
Anges et Démons en font mon histoire
Mes pensées voyagent, et vont bientôt partir