Publié par Clément

Voilà le souvenir enivrant qui voltige

De ces baisers puissants comme un dictame,
De ces transports plus vifs que des rayons,
Que reste-t-il ? C’est affreux, ô mon âme !
Rien qu’un dessin fort pâle, aux trois crayons,

Qui, comme moi, meurt dans la solitude,
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude…

Un Fantôme / IV-le Portrait, Les Fleurs du mal, Baudelaire

Le temps décompte nos jours

Il nous vole notre présent

Et chaque matin comme toujours

Notre mort se rapproche lentement

 

La vérité, c'est que c'est fini

Mais j'ai du mal à m'y faire

Le présent n'est plus vraiment en vie

Et j’aimerais bien LA faire taire

 

Gare aux souvenirs au fond de ma mémoire

Je ne sais pas si mon bonheur va s’endurcir

Anges et Démons en font mon histoire

Mes pensées voyagent, et vont bientôt partir

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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