Publié par Lou-Ann v.1 On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans v.11 Piqué d’une mauvaise étoile, qui se fond v.13 Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser. v.19 Passe une demoiselle aux petits airs charmants, v.25 Vous êtes amoureux....
Lire la suitecahier de douai
L’amour après la guerre
Publié par Déva …Français de soixante-dix, bonapartistes, républicains, souvenez-vous de vos pères en 92, etc… ; — Paul de Cassagnac — Le Pays. — Morts de Quatre-vingt-douze et de Quatre-vingt-treize, Qui, pâles du baiser fort de la liberté, Calmes, sous...
Lire la suiteUne petite visite
Publié par Tatiana C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et...
Lire la suiteDix-sept ans
Publié par Antoine v.1 On n'est pas sérieux, qu'on a dix-sept ans. v.2 - Un beau soir, foin des bocks [...] v.15 On divague ; on se sent aux lèvres un baiser v.16 Qui palpite là, comme une petite bête... v.26 Vous êtes amoureux - Vos sonnets La font rire....
Lire la suiteNature et Femme
Publié par Gaëtane Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue ! Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais...
Lire la suiteÀ 17 ans l'amour est la prison
Publié par Mohamed I On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. — Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! — On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs...
Lire la suiteLa Rose inattendue
Publié par Anaël Comme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête De femme à cheveux bruns fortement pommadés D’une vieille baignoire émerge, lente et bête, Avec des déficits assez mal ravaudés ; Puis le col gras et gris, les larges omoplates Qui saillent...
Lire la suiteLa misère
Publié par Ethan Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s'allume, Leurs culs en rond, A genoux, cinq petits, - misère ! - Regardent le boulanger faire Le lourd pain blond [...] Arthur Rimbaud, « Les Effarés », Cahier de Douai (1870) ©...
Lire la suiteLa grande peur d'un maître
Publié par Tristan V.1 : C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons V.5 : Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort V.9 : [...] il dort. Souriant comme...
Lire la suiteÉchos urbains : l'odyssée en bus
Publié par Mohamed Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J’étais insoucieux de tous les équipages,...
Lire la suiteMélancolique Hercule
Publié par Yuna Comme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête De femme à cheveux bruns fortement pommadés D’une vieille baignoire émerge, lente et bête, Avec des déficits assez mal ravaudés ; Puis le col gras et gris, les larges omoplates Qui saillent...
Lire la suiteLe mythe de Lana
Publié par Sacha A.-J. I Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que...
Lire la suiteLes deux verts
Publié par Evan G. Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille. Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu’une folie épouvantable, broie...
Lire la suiteL'amoureux imaginaire
Publié par Morgan À… Elle. L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose Dans chaque coin moelleux. Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace, Grimacer les ombres des soirs,...
Lire la suiteNuit étoilée, âmes troublées
Publié par Jaymes L. « Français de soixante-dix, bonapartistes, républicains, souvenez-vous de vos pères en 92, etc… » Paul de Cassagnac (Le Pays). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Morts de quatre-vingt-douze et de quatre-vingt-treize, Qui, pâles...
Lire la suiteModerne hypocrisie
Publié par Louna J. Tisonnant, tisonnant son cœur amoureux sous Sa chaste robe noire, heureux, la main gantée, Un jour qu’il s’en allait, effroyablement doux, Jaune, bavant la foi de sa bouche édentée, Un jour qu’il s’en allait, « Oremus, » — un Méchant...
Lire la suiteLa danse funèbre des ombres
Publié par Tyron Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front...
Lire la suiteTic tac...
Publié par Sacha B. C’est un large buffet sculpté ; le chêne sombre, Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ; Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre Comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ; Tout plein, c’est un fouillis...
Lire la suiteLa musique dans la rue
Publié par Chloé L. Sur la place taillée en mesquines pelouses, Square où tout est correct, les arbres et les fleurs, Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses. — L’orchestre militaire, au...
Lire la suiteLa connaissance
Publié par Zoé P. On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. — Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! — On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs...
Lire la suitePassion dévorante
Publié par Illan Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise, Mi-nue, elle joignait les mains. Sur le plancher frissonnaient d’aise Ses petits...
Lire la suiteBuffet entre amis
Publié par Anthony P. Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi, — Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines De beurre et du jambon qui fût à moitié froid. Bienheureux, j’allongeai les jambes sous...
Lire la suiteRages de Monarques
Publié par Alaric L’Homme pâle, le long des pelouses fleuries, Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents : L’Homme pâle repense aux fleurs des Tuileries — Et parfois son œil terne a des regards ardents… Car l’Empereur est soûl de ses vingt ans d’orgie...
Lire la suiteL'ombre de la guerre
Publié par Anaïs Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille. Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu’une folie épouvantable, broie...
Lire la suiteNous irions
Publié par Zoé M. Lui — Ta poitrine sur ma poitrine, Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne Du vin de jour ?… Quand tout le bois frissonnant saigne Muet d’amour De chaque branche, gouttes...
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