Publié par Mathieu B.
La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile ;
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J’escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D’un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l’immense gouffre
Me bercent. — D’autre fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !
© Mathieu B.
L’aubade, par sa pureté,
Dévoile son unique beauté.
Elle déverse ses harmonies,
Vers un monde des plus unis.
Vivre dans un univers de sons,
C’est s’accorder à l’unisson.
Les notes s’unissent dans ce monde,
Pour former leur propre ronde !
A.− Concert de voix ou d'instruments donné à l'aube en l'honneur de quelqu'un, sous ses fenêtres ou à sa porte; air composé pour ce concert. Courir les aubades : 1. Ils sortent au-devant du ...