Publié par Mathieu B.

La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile ;

La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J’escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;

Je sens vibrer en moi toutes les passions
D’un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions

Sur l’immense gouffre
Me bercent. — D’autre fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !

Charles Baudelaire, La Musique, Les Fleurs du mal (1857)

© Mathieu B.

 

L’aubade, par sa pureté,

Dévoile son unique beauté.

Elle déverse ses harmonies,

Vers un monde des plus unis.

 

Vivre dans un univers de sons,

C’est s’accorder à l’unisson.

Les notes s’unissent dans ce monde,

Pour former leur propre ronde !

 

Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4
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