Publié par Simon
Mon inspiration est puisée dans le poème « L’âme du vin »
de Charles Baudelaire, dans le recueil Les Fleurs du mal (publié en 1857)
V1 : Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
V5-6-7 : Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme ;
V10 : Dans le gosier d’un homme usé par ses travaux,
V16 : Tu me glorifieras et tu seras content ;
V19-20 : Et serai pour ce frêle athlète de la vie
L’huile qui raffermit les muscles des lutteurs.
V21-22-23 : En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l’éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie [...]
Ces vers montrent la puissance de « L’âme du vin » et la faiblesse organique et psychologique de l’homme. Aussi puissante est la paresse qui nous habite, contre laquelle nous luttons quotidiennement.
Le lutteur terrassé par la Paresse, si puissante ennemie © Simon
Ô Déesse Paresse
Peut-il exister pires problèmes que ceux
Auxquels sont toujours confrontés les paresseux,
Risquant l’endormissement de leur conscience,
Évincés d’un revers de main par ceux qui pensent ?
Le sommeil les fatiguant, ils perdent leur temps,
Suivant la Raison dans leurs rêves seulement !
L’Éveil de leur esprit ne dure qu’une nuit
Sur un lit, qu’ils préfèrent même à leur courte vie !