Publié par Enora
On trouvait de quoi rire tous les deux
quand pas les mots.
Mon père et moi d'un rien la coiffure
d'une speakerine le chant d'un âne au loin.
Ensemble autour de la table ou sous le
ciel changeant, près des portes béates.
Longtemps après que les speakerines
ont disparu et les ânes qui chantent de
bon coeur.
Valérie Rouzeau, Pas revoir (1999), page 75
Nos vacances au bord des calanques © Enora
Mon papi, ma force
Lorsqu'il nous a quittés ce soir de février
Un vide immense s'est installé dans ma vie
Mon papi m'a beaucoup appris
Et je n'ai pas eu le temps de le remercier.
Il me reste tant de souvenirs,
Comme tous les Noëls en famille
Où il y avait une sorte de magie
Et tout le monde avait le sourire.
Il vivra à jamais dans mon cœur
Je me rappelle des dimanches
Où l'on partait à l'accrobranche
Avec lui je n'avais pas peur.
Nos vacances au bord des calanques
Où à l'heure du café
Il ne fallait pas l'embêter.
- Mon papi me manque.
J'ai beaucoup pleuré
Mais cela est passé avec le temps
Car je suis un battant
Pour lui, je n'ai jamais abandonné.