Publié par Killian
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins.
— Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, — mouche au rosier.
— Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal. [...]
Un sourire digne d’une déesse © Killian
Ô corps de déesse
Tu me fais frissonner
À chaque regard que tu m’adresses.
Si le plaisir était une personne
Tu le serais ; j’avoue que tu me blesses.
Ton corps me fait perdre mes neurones
Rien que d’y penser, je deviens cyclone.
Ton corps attire les animaux, les papillons.
Ô ma Cendrillon !
Que vois-je ? venue tu es !
Et je souhaite notre union,
Ô ma divinité !
Ton corps est fort dangereux
Pour les yeux des malheureux.
Ton corps mérite d’être vénéré
Tes hanches angéliques
Tes grands yeux féeriques
Ton sourire enchanteur,
Cela me réchauffe le cœur.
Ton esprit saint
Dans ton corps – à mes yeux – saint
Incarne la sagesse.
Oserais-je quémander une caresse ?
Ô sublime, troublant, corps de déesse !