Publié par Anthony P.
Midi jamais vu à ma porte
Midi sonne et les enfants crient
Ça passe partout toutes les fenêtres
Même fermées à vitrage doublé
Les cris des enfants à la récré
Ça couvre un toit autant qu’ardoises
Ça couvre même TSF Jazz
Et grimpe aux arbres en singeries
Ou rossignols comme vous voudrez
Avec beaucoup de décibels
Quelle donc de drôle d’idée m’a pris
De m’installer pile tout en face
D’une école maternelle vivace
À l’héliotrope abasourdi.
Valérie Rouzeau, Sens averse (2018)
La joie spontanée des enfants © Anthony P.
Le concert des enfants joyeux
Dans la cour, les enfants joyeux
Rient, courent, font du bruit ;
Leurs voix résonnent comme des oiseaux heureux,
Ces jeux l’air illuminent, telle une mélodie qui luit.
Les enfants rampent, roulent sur la terre,
Dans leurs jeux ils sont si fiers ;
Leurs voix résonnent tel un ouragan,
C’est un vacarme assourdissant.
À la basse saison de l’automne,
Dans la cour les rires résonnent,
Leurs cris aigus me percent les tympans
Comme des sirènes hurlantes, c’est énervant.
Chaque son émis produit de nombreux échos
Mais le monde devient un peu plus beau,
Ils ont une énergie débordante
Qui peut même parfois être effrayante !
Leurs appels, leurs cris, leurs chants
Font parfois plus de bruit que mon aspirateur,
Même si c’est souvent exténuant,
Cela remplit l’air, la vie de bonheur !