Publié par Loeiz
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Seul, dans la ville
Errant d’une rue à l’autre
Solitaire un jour de plus
Solitaire un jour de pluie
Amour ! Amour de la solitude !
Vivre à côté, rejet cultivable
Une sensation de liberté
Un statut défini par les autres
Je mène une vie de vagabond
Sans domicile les cartons
Sont ma maison
Amour de la rue
Je marche sans nom