Publié par Enora

Sur ta chevelure profonde

Aux âcres parfums,

Mer odorante et vagabonde

Aux flots bleus et bruns,

 

Comme un navire qui s'éveille

Au vent du matin,

Mon âme rêveuse appareille

Pour un ciel lointain. […]

Charles Baudelaire, Le serpent qui danse, Les Fleurs du mal (1857)

© Enora

 

À toi

Chaque matin en me réveillant,

J'observe la beauté de ton corps,

Ainsi que ton sourire scintillant,

Qui me rappelle à quel point je t'aime fort.

 

Quand je vois tes cheveux blonds,

J’imagine un magnifique champ de blé.

Tes yeux bleus me font perdre ma concentration,

Je suis sur le point de m'y noyer.

 

Ta douce voix résonne dans ma tête,

Comme une mélodie entêtante.

De même, ton eau de toilette

Diffuse une fragrance enivrante.

 

Tag(s) : #fleurs du mal, #1G2
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