Publié par Louna
Vers 1-v. 3 : "Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,
Qui vit, s'agite et se tortille,
Et se nourrit de nous comme le ver des morts," (...)
v. 11- v. 12 : "Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
A cet esprit comblé d'angoisse" (...)
v. 21- v. 22 : "Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres" (...)
v. 24 :"Sans astres, sans éclairs funèbres ?"
La malice qui m'étouffe. Est-ce le Démon qui me tue ? © Louna
L'irréparable danse de la Douleur
Tout envoyer en l'air pour une seconde
Faire en sorte que la malice en nous s'en aille
L'épée au-dessus de ma tête me martèle l'esprit
Que devrais-je faire pour respirer ?
Regarde-moi de plus près
Que vois-tu en premier chez moi ?
Est-ce le Démon qui prend place ?
Ou sont-ce les débris de l'humain que je suis ?
Il faudrait une cure de désintoxe pour balayer la malice en moi
Serait-il possible d'avoir une deuxième issue ?
J'ai essayé de comprendre ma douleur dans la tempête
Même la pluie n'a pas réussi à calmer mes névroses
Je les tuerai tous dans un océan de poussière noire
J'espère que tu reviendras vers moi
T'allonger près de ces fleurs noires
Puis tu chuteras lentement avec moi
Et je te souhaiterai bonne nuit
Bonne nuit
À toutes ces illusions qui sont parties en même temps que toi
J'ai su à ce moment-là
Que tu n'étais qu'un doux mensonge servi sur des pétales blancs
Je t'aurais donné tout ce que j'aurais pu te donner
Mais il est maintenant l'heure de faire face au sol brûlant
Bonne nuit à nous
Les mots de la fin me chuchotent doucement à l'oreille
Les mots de la raison ont du mal à faire leur chemin
Tout mon être se bouscule
J'aimerais pouvoir respirer dans cet endroit
Pourquoi ne ressens-je plus grand-chose ?
J'aimerais ressentir quelque chose
J'aurais bien voulu te l'expliquer mieux
Mais je n'ai pas trouvé de raison à ça
Donne-moi une chance ou deux
Pour que je puisse me rattraper là où je suis tombée
Je pourrais t'écrire une lettre si tu le désires
Pour te dire à quel point j'ai été stupide
Personne ne voit comme mon corps est fatigué
Personne ne comprend la douleur à l'intérieur de mon cœur
Je suis comme rongé par la Maladie
Et personne ne le sait
Ils me prennent la tête
Ces démons psychologiques et réels
Ils ne font que me pousser au plus bas
Ils veulent me ramener dans les profondeurs
Une âme qui se bat contre une âme qui reste face aux vices
Une âme qui veut rester dans le néant contre une âme qui veut voir le futur
Une âme qui s'enfonce dans le brouillard
Afin de m'apporter un peu plus de mal-être
C'est ce qui s'appelle sombrer
Quand les larmes appellent l'heureux élu qui les ont fait naître
À venir réparer ce qu'Il a brisé
Suis-je toujours là ?
Ou es-tu toujours là ?
Je ne finirai jamais par oublier
Toutes les peines que tu m'as données
Comme si je me relève d'une énième chute
Continuerais-je de me relever ?
Ou resterai-je à terre ?
Être un peu plus malade demain
C'est tout ce que tu m'as laissé
Dans cette chambre froide
Là où les espoirs brisés se reposent
Une âme continue de se battre
Dans cette chambre froide je crierai mon malheur
Je prierai pour que ça s'arrête
Ce ne sont pas tes paroles qui m'ont brisée
C'est la personne qui l'a dit qu'il l’a fait
Que devrais-je faire ?
Pour combler le trou béant dans ma poitrine
J'ai beau me briser toujours plus
Je reste figée à la douce idylle du malheur
Ça me creuse un trou dans la poitrine
Tous ces mensonges que tu as pu me faire endurer
Me griffent me broient toujours plus
Je voudrais te dire d'arrêter de me détester
Ô toi Démon qui prends possession de moi
J’ai besoin de te sortir de ma tête
Aussi facilement que de claquer la porte
Mais tu veux que je te regarde
Juste dis-moi yeux dans les yeux
Pourquoi m'as-tu amenée ici ?
Dis-moi une de tes vérités de destruction
Toi qui as décidé de ne pas me lâcher !
Suis-je trop gentille avec toi ?
La gentille personne que tu as connue
N'étais qu'un joli petit masque de mensonge
Cette personne-là
Au fond elle n'est plus là
Comme toutes ses émotions
Elle ressemble à un petit fantôme errant
Avec le cœur noirci par le monde
Elle implore l'aide de la destruction
Implorant le monde de la soulager de ses problèmes
En criant à quel point elle est misérable
Ses démons la tirant comme un pantin
La rendant esclave d'elle-même
Mère lune, aide-moi à comprendre
Mon cœur est trop lourd je me sens comme brisée
Tous les jours j'ai l'impression de suffoquer
Sauvez-moi car je suis différente
Pouvez-vous voir ma tristesse ?
Car je suis bleue et noire
Après avoir essuyé mes larmes, et je souris
Pourrais-je voir le monde en rose ?
Mère lune, je veux juste être heureuse
Pourquoi est-ce si compliqué ?
C'est si dur d'être seule face à nos démons
Pouvez-vous seulement comprendre ?
Pourquoi personne ne prend mes mains tendues
Ce Démon qui m'entoure d'une prison aux barreaux mortels
M'emmène dans un lieu où je ne me suis jamais sentie aussi seule
Il me tient fermement par les poignets
Et me fait danser dans un torrent d'épines
Mais peu importe ce que je veux dire
Cette danse endiablée me permet de me sentir vivante
Te souviens-tu de ton prénom ?
L'âme volée par ce Démon devient cendreuse
Le cœur noir et l'âme sans vie que tu as créés
Me poursuivent encore plus loin dans ma chute
Le cœur est blasé
Mais remets encore un peu plus de discorde
Démon embrasse ton œuvre meurtri
Afin de lui apporter de la douceur
Elle qui t'a tant chérie
Sens ses douces larmes que tu aimes
Et la peine qui se dessine dans ses yeux
Ô toi tu aimerais qu'elle s'endorme pour un long jour
Alors même si elle ne coopère pas encore
Elle dormira ce soir dans la peine
Avec des flashbacks - des sursauts - des migraines
Tu aimerais qu'elle coure dans une course effrénée mais elle court après toi
Tu n'avais pas prévu qu'elle accepte tes revendications
Et qu'elle prenne du plaisir au spleen
Elle attend que les fleurs fleurissent dans la peine
Dans ce monde qui la rejette
Qui l'empêche de dormir
Encore une nuit recroquevillée sur elle
Qui est le responsable cette fois-ci
Elle ne veut pas crier devant toi
Démon ouvre-lui les yeux
Dans le noir je ne crierai pas
Je demande seulement la fin de la douleur
Si tu continues je vais te faire crier
Démon brûle-là
Tout le monde me regarde et crie
Je recherche juste à me libérer car je suis fatiguée de m'auto-détruire
Et s’Il devenait si lourd que je ne puisse plus le porter
Parfois j'ai peur que ça me rattrape
Je lui ai tout donné pour qu'Il me laisse tranquille mais Il en veut toujours plus
J’ai besoin d’aide car je ne peux pas m'en empêcher
Je rechute toujours
Et si mon bonheur était présent mais juste fané ?
Les erreurs s'abattent en continu comme des vagues sans même savoir pourquoi
J'ai essayé d'être ce qu'Il souhaitait de moi
Vois-tu les larmes rouges qui déferlent sur moi ?
Pour les arrêter
J'ai dû condamner mon cœur
Tu me manques - tu me le fais croire - et tu me blesses
Je ne veux plus entendre de possible amélioration avec le temps
Je cherche seulement un endroit où me réfugier
Aidez-moi
Je ne ressens plus rien
Quand je devrais être heureuse
Je ne ressens rien
Juste un vide béant en moi
Un puits de tristesse que je n'arrive pas à combler
Je danserai éternellement
Sous la pluie de l'hiver froid
Avec les mains de la douleur portées à mon cou
A.− THÉOL. CATH. Pouvoir de l'esprit du mal. D'autre part, Jahvé a aussi autorisé sur les nations païennes, puisqu'il envoie Jonas annoncer à Ninive que la malice de cette ville est montée ...