Publié par Enola

v.1 : Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,

v.2 : Verse l’amour brûlant à la terre ravie. […]

v.4 : Que la terre est nubile et déborde de sang. […]

v.100 : Au front de Zeus ; ses yeux sont fermés ; elle meurt. […]

v.21 : Répondre à son appel la Nature vivante. […]

v.22 : Où, les arbres muets, berçant l’oiseau qui chante. […]

Arthur Rimbaud, « Soleil et Chair », Cahier de Douai, 1870

L’Enfer et le Paradis © Enola

 

Les flammes de l’enfer 

Dansent librement brûlant les esprits perdus

Ô regrets éternels

 

Les âmes égarées sont prisonnières

De l’endroit maudit dans le feu ardent 

L’enfer peu à peu les consume

 

Les souffrances déchirantes

– Quel désespoir sans nom ! –

Règnent au lieu diabolique 

 

Alors qu’au lieu angélique 

Les âmes sont apaisées

Dans le jardin magnifique

 

Les lumières et les fleurs dispensent

Les satisfactions éternelles 

Les âmes réunifiées meurent libres

 

Au lieu harmonieux vibre

La tranquillité du paradis 

Réconforte les esprits désormais sereins

 

Tag(s) : #cahier de douai, #1MG3
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