Publié par Gaëtane

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue !

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien
Par la Nature, — heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud, « Sensation », Cahier de Douai, 1870

Dans son poème, Rimbaud personnifie la nature en femme pour évoquer une rencontre idyllique apaisante.  

Une femme dans la nature ; une seule présence © Gaëtane

 

Douce Nature parfumée et envoûtante,

Tes senteurs suaves, enivrantes et charmantes,

Tel un doux parfum, m’enlacent ;

Dans ton étreinte, mon âme tu embrasses.

 

Au jour radieux, je te contemple, Nature épanouie,

Les fleurs écloses offrent leur beauté infinie.

Dans ton regard bleu trace un sentier fabuleux

Où je me laisse guider par des rêves merveilleux.

 

Les arbres chuchotent des secrets au vent

Et je me perds dans leur chant accueillant.

Ô Nature, tu te révèles dans toute ta splendeur

Et mon esprit s’envole, porté par la douceur. 

 

Je goûte ton goût délicieux qui,

Dans mon palais, éveille tous mes vœux.

À travers tes rivières profondes,

Du monde je goûte l'onde.

 

Tag(s) : #cahier de douai, #1G2
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