Publié par Morgan

« L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. »

Francis Ponge, « L’Huître », Le Parti pris des choses (1942)

L’herbe verdoyante dansant sous le vent © Morgan

 

Dans les prés, l'herbe frémit

Comme une vague qui sourit,

Dans cette étendue de jade,

L’esprit, facilement, s’évade.  

 

Elle danse sous le vent léger

Comme une vague de beauté,

Elle habille le sol de sa douceur

Et nous offre un tapis de bonheur.

 

L'herbe, telle une armée de brins,

Étend son empire sans fin.

Sous le soleil, elle s'épanouit,

Tapis de velours infini.

 

L'herbe, complice des jeux d'enfants

Où l'on court, où l'on s'émerveille gaiement, 

Est le théâtre de nos rires

Et le refuge de nos souvenirs.

 

Tag(s) : #francis ponge, #1G2
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