francis ponge

Publié par Morgan « L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon,...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Louka Sur des tringles, sur les accoudoirs de la fenêtre, la pluie court horizontalement tandis que sur la face inférieure des mêmes obstacles elle se suspend en berlingots convexes. Selon la surface entière d’un petit toit de zinc que le regard...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Jaymes L. La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d’ombre. Sa feuille d’or tient impassible au creux d’une colonnette d’albâtre par un pédoncule très noir. Les papillons miteux l’assaillent...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Nathan E. Rendons d'abord l'atmosphère à la fois brumeuse et sèche, échevelée, où la cigarette est toujours posée de travers depuis que continûment elle la crée. Puis sa personne : une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumée, d'où...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Youenn Rendons d'abord l'atmosphère à la fois brumeuse et sèche, échevelée, où la cigarette est toujours posée de travers depuis que continûment elle la crée. Puis sa personne : une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumée, d'où...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Enzo S. La cigarette Rendons d’abord l’atmosphère à la fois brumeuse et sèche, échevelée, où la cigarette est toujours posée de travers depuis que continûment elle la crée. Puis sa personne : une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumée,...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Lukyan « Les plaisirs de la porte » Les rois ne touchent pas aux portes. Ils ne connaissent pas ce bonheur : pousser devant soi avec douceur ou rudesse l'un de ces grands panneaux familiers, se retourner vers lui pour le remettre en place,...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Alexandre C. Dans le brouillard qui entoure les arbres, les feuilles leur sont dérobées ; qui déjà, décontenancées par une lente oxydation, et mortifiées par le retrait de la sève au profit des fleurs et fruits, depuis les grosses chaleurs...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Léane C. La beauté des fleurs qui fanent : les pétales se tordent comme sous l’action du feu : c’est bien cela d’ailleurs : une déshydratation. Se tordent pour laisser apercevoir les graines à qui ils décident de donner leur chance, le champ...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Evan M. Ta rose distraite et trahie Par un entourage d'insectes Offre depuis sa robe ouverte Un cœur par trop empiété. Pour cette pomme l'on te rente Mais que t'importe quelqu'enfant Fais de toi-même agitateur Déchoir le fruit comme la fleur....

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Olga Plus bas que moi, toujours plus bas que moi se trouve l’eau. C’est toujours les yeux baissés que je la regarde. Comme le sol, comme une partie du sol, comme une modification du sol. Elle est blanche et brillante, informe et fraîche, passive...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Yanis De sous les fougères et leurs belles fillettes ai-je la perspective du Brésil ? Ni bois pour construction, ni stères d'allumettes : des espèces de feuilles entassées par terre qu'un vieux rhum mouille. En pousse, des tiges à pulsations...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Nathan P. Telle est, semble-t-il, la fonction physique de cette espèce de tapisserie à trois dimensions à laquelle on a donné le nom de végétation pour d'autres caractères qu'elle présente et en particulier pour la sorte de vie qui l'anime......

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Matthieu C. Las de s’être contractés tout l’hiver les arbres tout à coup se flattent d’être dupes. Ils ne peuvent plus y tenir : ils lâchent leurs paroles, un flot, un vomissement de vert. Ils tâchent d’aboutir à une feuillaison complète de...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G2

Publié par Benjamin « Les rois ne touchent pas aux portes. Ils ne connaissent pas ce bonheur : pousser devant soi avec douceur ou rudesse l'un de ces grands panneaux familiers, se retourner vers lui pour le remettre en place, — tenir dans ses bras une...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G7

Publié par Erell « La pluie ne forme pas les seuls traits d'union entre le sol et les cieux : il en existe d'une autre sorte, moins intermittents et beaucoup mieux tramés, dont le vent si fort qu'il agite n'emporte pas le tissu. S'il réussit parfois dans...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G7

Publié par Ylhiana « L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon,...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G7