Publié par Ilan

Rendons d’abord l’atmosphère à la fois brumeuse et sèche, échevelée, où la cigarette est toujours posée de travers depuis que continûment elle la crée. Puis sa personne : une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumée, d’où se détachent et choient selon un rythme à déterminer un nombre calculable de petites masses de cendres. Sa passion enfin : ce bouton embrasé, desquamant en pellicules argentées, qu’un manchon immédiat formé des plus récentes entoure.

Francis Ponge, « La cigarette », Le Parti pris des choses (1942)

La chaise banale domine la pièce © Ilan

 

Dans un coin de la pièce, une chaise se dresse,

Son allure élégante, sa beauté me caressent.

Son bois poli brille, couleur chêne doré,

M’invite à m'asseoir, à me reposer.

 

Son dossier fier, telle une étreinte amicale,

Soutient mon dos, rend l’instant confortable.

Les pieds solides, tels des gardiens fidèles,

M’offrent la stabilité, repos tout de miel.

 

Sur son assise douce, je trouve la sérénité,

Un endroit où rêver et me laisser aller.

La chaise, témoin silencieux de mes histoires,

Accueille mes moments, mes joies, mes désespoirs.

 

Elle est bien plus qu'un simple objet inanimé,

Elle est le refuge de mes instants partagés.

Alors, prends place sur cette chaise, mon ami,

Et laisse-la te proposer les merveilles infinies.

 

Tag(s) : #francis ponge, #1G2
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