Publié par Lizenn

L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.

À l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.

Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.

Francis Ponge, « L'Huître », Le Parti pris des choses (1942)

Le bijou © Lizenn

 

Dans une boîte, un bijou brille avec liberté,

Pas de règles, ni de chaîne, juste sa beauté ;

Or, argent, perles, paillettes à l'infini.

 

Pas de limites aux couleurs, juste naturelles,

Des colliers bracelets sont libérés 

Et légers comme la joie partagée.

 

Chaque bijou raconte une histoire unique,

Pas de règles strictes ;

Ils portent un message important et personnel,

Chaque accessoire crée une étincelle.

 

Dans une boîte, un bijou est éclairé,

Sur la peau renvoie une couleur claire ;

Un saphir, un diamant, une émeraude,

Tous brillent comme de belles étoiles.

 

Tag(s) : #francis ponge, #1G2
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