Publié par Ozvane
Ce jour zut pas d'inspir
Sans doute parce que je pense
À demain à l'école
Où je me décompose
Ces heures dedans les classes
Me pompent mon énergie
Mon désir et ma sève
Alors mes feuilles se meurent
Il faut quatorze nervures
Au moins plus le pétiole
Qui rime avec parole
Mire les verts rouges et jaunes
Comme dans la ville les feux
De la circulation.
Mon poème est inspiré des vers libres, de l’expression du quotidien et de l’esprit de décalage du recueil VROUZ de Valérie Rouzeau.
© Ozvane
Je regarde le mur coloré
Je lève et pose mon pied sur la première prise
Ce genou qui craque résonne dans cette salle
En m'élançant vers le ciel avec mon matériel
Ce sentiment de chuter hante mes pensées
Cet effet de balancier
Donne envie de manger
On dirait un chimpanzé à l'heure du déjeuner
La douleur commence à me tétaniser
Ce qui me fait penser à mon examen de fin d'année
Proche de l'arrivée je ne peux abandonner
Si près du sommet je dois résister
Mon assureur regarde une mouche voler
Je ne me sens plus en sécurité
Sa voix qui m’appelle me fait glisser
Entortillée je ne peux me décoincer
De cette corde et de ce baudrier
Pourtant j'aspire à ne pas demeurer
comme une pêche tombée loin de son pêché
Allongée dans le vide, regardant le ciel
Je ressemble à une araignée pendue à son fil tissé