Publié par Camille R.

Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon […]

Chaque instant te dévore un morceau du délice […]

D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois, […]

Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! […]

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi. […]

Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! […]

Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,

Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !

Charles Baudelaire, L’Horloge, Les Fleurs du mal (1857)

La représentation du Temps © Camille R.

 

Le Temps

Il fuit et s’en va, en emportant avec lui

Les moments appréciés, les rêves envolés.

Partout où Il passe, tout ce qu’Il touche, Il le détruit.

N’oublie pas ! L’instant présent est déjà passé.

 

Tu sais, fatidique est le moment qui t’attend,

N’oublie pas que la vie n’est qu’un compte à rebours.

Sans jamais s’arrêter, Il t’entraîne, le Temps

Vers la mort, cette destination sans retour.

 

Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4
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