Publié par Argan
A la lumière. je constatai ton irréalité. elle émettait des monstres. et de l'absence.
L'aiguille de ta montre continuait à bouger. dans ta perte du temps je me trouvais tout entier inclus.
C'était le dernier moment où nous serions seuls.
C'était le dernier moment où nous serions.
Le morceau de ciel, désormais, m'était dévolu, d'où tu tirais les nuages, et y croire.
Ta chevelure s'était noircie absolument.
Ta bouche s'était fermée absolument.
Tes yeux avaient buté sur la vue.
J'étais entré dans une nuit qui avait un bord. au-delà de laquelle il n'y aurait rien.
Quelque chose de Noir (1986) de Jacques Roubaud, « Mort Réelle et constante »
* L’absence de majuscule après un point est un choix typographique de Jacques Roubaud.
© Argan
La mort se définit par la fin de la vie,
Pour autant, est-ce vraiment une fin en soi ?
Les souvenirs existants permettent la survie,
La vie s'achevant pour un seul être à la fois.
La mort engendre douleur, chagrin et souffrance,
Pour autant, attendue, elle peut être délivrance.
Ce cycle sans fin n'est que le destin commun,
Qui permet à chacun de tracer son chemin.
La mort ingrate emporte avec elle les sourires,
Pour autant, ils réapparaissent avec le temps,
L'accepter, y faire face, pour ne pas la subir ;
Apprendre à vivre avec : le meilleur enseignement.