Publié par Maëva

 

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées (vers 1) […]
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal (v.3) […]
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. (v.7)
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou (v.8)
Et je les écoutais, assis au bord des routes, (v.9)
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes (v.10)
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur (v.11) […]

Arthur Rimbaud, « Ma Bohème », Cahier de Douai, 1870

J’ai choisi ces vers car ils parlent du voyage et de l'amour de Rimbaud pour l’évasion et le vagabondage.

 

Les roues de la liberté © Maëva

 

Roue libre

 

Sur les routes je m'envole,

Tel un bohème à vélo, mon cœur quitte le sol.

Les pédales tournoient à un rythme effréné,

En quête de gloire et d'une vie débridée.

 

À cadence régulière les paysages défilent,

La route qui s'étend aiguise mon esprit tel un fil.

La force de mes jambes, le battement de mon cœur,

Harmonisent l’instant présent où je trouve le bonheur.

 

Je suis en quête d'intensité,

À chaque coup de pédale, une nouvelle réalité !

Les montagnes, les plaines deviennent mes étoiles, 

Et je gonfle ma passion du vélo comme une voile.

 

Le cyclisme est une bohème rugissante,

Où la folie, la détermination, sont vivifiantes.

Je parcours les kilomètres en quête de sensations,

Laissant derrière moi une traînée d'émotions.

 

La course est un poème, une danse en mouvement,

Où l'adrénaline et l'effort se mêlent impétueusement.

Je dépasse mes limites, je me sens vivante,

Sous le soleil brûlant ou la pluie battante !

 

Tag(s) : #cahier de douai, #1G2
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