Publié par James
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi,
— Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. — Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
— Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! —
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,
Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, — et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.
Arthur Rimbaud, « Au Cabaret vert », Cahier de Douai, 1870
Ce sonnet nous montre qu’il suffit de petites choses simples, quotidiennes, accessibles, pour nous réjouir et mener à un grand bonheur.
Le moment d’apaisement dont on a tous besoin © James
Les petits plaisirs de la vie
Dans les matins ensoleillés, un café fumant,
Le doux parfum du réveil, si charmant,
Les premiers rayons caressent la peau,
C’est la promesse d'une journée belle à nouveau.
Une brise légère danse dans les arbres,
Le chant des oiseaux, une mélodie céleste,
Le sourire d'un inconnu, un geste chaleureux,
C’est le bonheur simple de se sentir heureux.
Le gout délicieux d'une bouchée sucrée,
Un livre captivant, une évasion enchantée,
Le rire partagé avec des amis chers,
C’est le temps qui s'arrête, un moment éphémère.
Dans les matins ensoleillés, la vie s'éveille,
Offrant des petits plaisirs qui émerveillent.
Profitons de ces instants précieux,
C'est dans ces moments que l'on trouve le bonheur radieux !