Publié par Alexandre M. […] Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! Que l’espace est profond ! que le cœur est puissant ! En me penchant vers toi, reine des adorées, Je croyais respirer le parfum de ton sang. Que les soleils sont beaux dans...
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À l’Unique voué
Publié par Charles Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J’eusse aimé vivre auprès d’une jeune géante, Comme aux pieds d’une reine un chat voluptueux. J’eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme...
Lire la suiteLa guerre pour la belle
Publié par Lévy Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche on croirait qu’elle danse, Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Comme le sable morne et l’azur des déserts, Insensibles...
Lire la suiteNuit
Publié par Alexandre C. Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d’un siècle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien. Je laisse à Gavarni, poëte des chloroses,...
Lire la suiteIci
Publié par Nolwenn Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir...
Lire la suiteAmour vicieux
Publié par Enzo « D’où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange, Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? » — Quand notre cœur a fait une fois sa vendange, Vivre est un mal ! C’est un secret de tous connu, Une douleur très-simple et non mystérieuse,...
Lire la suiteÔ Ténèbres sans fins
Publié par Yanis Les Ténèbres Dans les caveaux d’insondable tristesse Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et gai ; Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse, Je suis comme un peintre qu’un Dieu moqueur Condamne à peindre, hélas...
Lire la suiteLe match et le veuf
Publié par Lény Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive, Comme au long d’un cadavre un cadavre étendu, Je me pris à songer près de ce corps vendu À la triste beauté dont mon désir se prive. Je me représentai sa majesté native, Son regard de vigueur...
Lire la suiteSommeil incertain
Publié par Artus Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes...
Lire la suiteAmour irréel
Publié par Lukas Deux guerriers ont couru l’un sur l’autre ; leurs armes Ont éclaboussé l’air de lueurs et de sang. Ces jeux, ces cliquetis du fer sont les vacarmes D’une jeunesse en proie à l’amour vagissant. Les glaives sont brisés ! comme notre jeunesse,...
Lire la suiteL’odeur du passé
Publié par Olga Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits Qui compriment le cœur comme un papier qu’on froisse ? Ange plein de gaieté, connaissez-vous...
Lire la suiteNaufrage
Publié par Thomas J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime, Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé. C’est un univers morne à l’horizon plombé, Où nagent dans la nuit l’horreur et le blasphème ; Un soleil sans chaleur plane au-dessus six mois,...
Lire la suiteDésir paradoxal
Publié par Ambre Quand chez les débauchés l’aube blanche et vermeille Entre en société de l’Idéal rongeur, Par l’opération d’un mystère vengeur Dans la brute assoupie un ange se réveille. Des Cieux Spirituels l’inaccessible azur, Pour l’homme terrassé...
Lire la suiteLa plage
Publié par Loane Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses, Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi, tous mes devoirs ! Tu te rappelleras la beauté des caresses, La douceur du foyer et le charme des soirs, Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses ! Les...
Lire la suitePlaisirs empoisonnés
Publié par Jolan […] L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes, Projette l’illimité, Approfondit le temps, creuse la volupté, Et de plaisirs noirs et mornes Remplit l’âme au-delà de sa capacité. Tout cela ne vaut pas le poison qui découle De tes yeux,...
Lire la suiteLa séduction de l’Enfer
Publié par Anaëlle Le Démon, dans ma chambre haute, Ce matin est venu me voir, Et, tâchant à me prendre en faute, Me dit : « Je voudrais bien savoir, Parmi toutes les belles choses Dont est fait son enchantement, Parmi les objets noirs ou roses Qui composent...
Lire la suiteCoeur-Moteur
Publié par Julien Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir ! […]...
Lire la suiteMélancolie du rêve
Publié par Jean D’où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange, Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? » — Quand notre cœur a fait une fois sa vendange, Vivre est un mal. C’est un secret de tous connu, Une douleur très simple et non mystérieuse,...
Lire la suiteÀ quel point je t’aime fort
Publié par Enora Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. […] Charles Baudelaire, Le serpent qui...
Lire la suiteÔ tes pétales !
Publié par Frahaza Ils marchent devant moi, ces Yeux pleins de lumières, Qu’un Ange très-savant a sans doute aimantés ; Ils marchent, ces divins frères qui sont mes frères, Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés. Me sauvant de tout piège et de tout...
Lire la suiteRoi du Désert
Publié par Glen Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d’agate. […] Je vois ma femme en esprit. Son regard, Comme le tien, aimable bête Profond et froid,...
Lire la suiteNos jours rongés
Publié par Victor Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche, on croirait qu’elle danse, Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Comme le sable morne et l’azur des déserts, Insensibles...
Lire la suiteBeauté destructrice
Publié par Matthieu C.-P. Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l'opium, au nuits, L'élixir...
Lire la suiteSouffrir le martyre
Publié par Ewen Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon cœur plaintif es entrée, Toi qui, comme un hideux troupeau De démons, vins, folle et parée, De mon esprit humilié Faire ton lit et ton domaine, — Infâme à qui je suis lié Comme le forçat à la...
Lire la suitePlage de rêve
Publié par Thimothé Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ; Une île paresseuse où la nature donne Des arbres...
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