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Publié par Marie Mort réelle et constante À la lumière. je constatai ton irréalité. elle émettait des monstres. et de l’absence. L’aiguille de ta montre continuait à bouger. dans ta perte du temps je me trouvais tout entier inclus. C’était le dernier...

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Tag(s) : #jacques roubaud, #élégiaque, #1G4

Publié par Youenn Rendons d'abord l'atmosphère à la fois brumeuse et sèche, échevelée, où la cigarette est toujours posée de travers depuis que continûment elle la crée. Puis sa personne : une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumée, d'où...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Nohan B. Vingt-quatre champions du jeu national Sur le pré lumineux se sont formés en ligne ; Coup de sifflet : la joute encore que bénigne Accuse à chaque instant un effort plus brutal. Les fronts sont empourprés, les crosses font du mal....

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Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4

Publié par Alysson Poursuivre une fête musicale Après avoir écrit ta lettre D’adieu au monde à ton mal-être Ton assez ! De pas si mal joué À ta flûte roseau en chantier Désespérante tu-ne-sais-quoitude Sol sol sol sol sol solitude Entendre criardemment...

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Tag(s) : #valérie rouzeau, #1G4

Publié par Nolan L. Va-t-on mesurer ma valise Et me faire quitter mes chaussures Me reconnaître à l'arrivée M'oublier à l'aéroport Vider mon flacon de shampooing Sonner pour un morceau de fer Coupe-ongles ou pince à épiler Petit couteau d'anniversaire...

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Tag(s) : #valérie rouzeau, #1G4

Publié par Enzo S. La cigarette Rendons d’abord l’atmosphère à la fois brumeuse et sèche, échevelée, où la cigarette est toujours posée de travers depuis que continûment elle la crée. Puis sa personne : une petite torche beaucoup moins lumineuse que parfumée,...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Lisa « Morte » Devenue identique. Dire de toi : dire tout rien. Existante dans l'au-moins-deux, visible d'un état-des-choses, à chaque moment enfin nommée, renommée, belle, telle : mais plus. Je ne te nomme plus que comme incolore. Sans le...

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Tag(s) : #jacques roubaud, #élégiaque, #1G4

Publié par Lukyan « Les plaisirs de la porte » Les rois ne touchent pas aux portes. Ils ne connaissent pas ce bonheur : pousser devant soi avec douceur ou rudesse l'un de ces grands panneaux familiers, se retourner vers lui pour le remettre en place,...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Léane C. La beauté des fleurs qui fanent : les pétales se tordent comme sous l’action du feu : c’est bien cela d’ailleurs : une déshydratation. Se tordent pour laisser apercevoir les graines à qui ils décident de donner leur chance, le champ...

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Nolhan V. Sous le plafond bas de ma petite chambre, est ma nuit, gouffre profond. Précipité constamment à des milliers de mètres de profondeur, avec un abîme plusieurs fois aussi immense sous moi, je me retiens avec la plus grande difficulté...

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Tag(s) : #henri michaux, #1G4

Publié par Evan M. Ta rose distraite et trahie Par un entourage d'insectes Offre depuis sa robe ouverte Un cœur par trop empiété. Pour cette pomme l'on te rente Mais que t'importe quelqu'enfant Fais de toi-même agitateur Déchoir le fruit comme la fleur....

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Mathieu B. À grosses joues pétantes bébé joueur Joufflu à faire joujou toujours Bien le bonjour bouille jouissive j’ouvre Comme à de la joie sapajou Bouille toute de bouillie barbouillée S’ajoute s’ajuste à une gaîté De lumière brute sans abat-jour...

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Tag(s) : #valérie rouzeau, #1G4

Publié par Lilwenn Aujourd’hui seize juin deux milles onze Bloom en trombes de bonne eau du ciel Ted et Sylvia se remarient Cinquante-cinq ans pour une main donnée À toi with this ring I thee wed C’est parti pour une épopée L’amour la vie la poésie Il...

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Tag(s) : #valérie rouzeau, #1G4

Publié par Mina Je voulais détourner son regard à jamais. je voulais être seul au monde à ne pas avoir vu du tout. cette main aurait pu ne pas être là, après tout : mais moi non plus, et avec moi disparaître le monde. ce cadeau. l'image de ta mort. Elle...

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Tag(s) : #jacques roubaud, #élégiaque, #1G4

Publié par Noan B.-M. « Quand le coq a crié La chair et le soleil, Quand la basse-cour entière A crié pour le sol Par ses gorges d’insulte, C’est la loi que la nuit S’annonce et prend contact Par ses mains de terreur, Où les terriers connaissent Des corps...

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Tag(s) : #eugène guillevic, #1G4

Publié par Samuel Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l’embrasses...

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Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4

Publié par Thomas C. Illumination de la côte bretonne © Thomas C. Et pourtant, et pourtant J'étais triste comme un enfant Les rythmes du train La « moëlle chemin-de-fer » des psychiatres américains Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur...

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Tag(s) : #blaise cendrars, #1G4

Publié par Cléa Encore un train bondé de culs de militaires En toile de camouflage la même pour leurs gros sacs Pas de quoi se tourner impossible d'atteindre Les vécés le wagon-bar en voiture quatre Les culs les innombrables derches du vendredi Aux heures...

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Tag(s) : #valérie rouzeau, #1G4

Publié par Nathan P. Telle est, semble-t-il, la fonction physique de cette espèce de tapisserie à trois dimensions à laquelle on a donné le nom de végétation pour d'autres caractères qu'elle présente et en particulier pour la sorte de vie qui l'anime......

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Tag(s) : #francis ponge, #1G4

Publié par Argan A la lumière. je constatai ton irréalité. elle émettait des monstres. et de l'absence. L'aiguille de ta montre continuait à bouger. dans ta perte du temps je me trouvais tout entier inclus. C'était le dernier moment où nous serions seuls....

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Tag(s) : #jacques roubaud, #1G4

Publié par Camille « Cette photographie, ta dernière, je l’ai laissée sur le mur, où tu l’avais mise, entre les deux fenêtres, Et le soir, recevant la lumière, je m’assieds, sur cette chaise, toujours la même, la regarder, où tu l’as posée, entre les...

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Tag(s) : #jacques roubaud, #élégiaque, #1G4

Publié par Samuel Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur œil rouge. Ils méditent. Sans remuer ils se tiendront Jusqu’à l’heure mélancolique Où, poussant le soleil oblique, Les ténèbres...

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Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4

Publié par Argan Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales ; Vous hurlez comme l’orgue ; et dans nos cœurs maudits, Chambres d’éternel deuil où vibrent de vieux râles, Répondent les échos de vos De profundis. Je te hais, Océan ! tes bonds et...

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Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4

Publié par Nolhan V. Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ; — Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes...

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Tag(s) : #fleurs du mal, #1G4
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