Le Dormeur du Val C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et...
Lire la suiteL'homme au sang froid
Publié par Inès — L’éclatante victoire de Sarrebrück, — remportée aux cris de vive l’Empereur ! Gravure belge brillamment coloriée, se vend à Charleroi, 35 centimes. Au milieu, l’Empereur, dans une apothéose Bleue et jaune, s’en va, raide, sur son dada...
Lire la suiteOphélie
Publié par Chloé I Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les bois lointains des hallalis… Voici plus de mille ans que la triste...
Lire la suiteL'hypocrisie
Publié par Lizenn Tisonnant, tisonnant son cœur amoureux sous Sa chaste robe noire, heureux, la main gantée, Un jour qu’il s’en allait, effroyablement doux, Jaune, bavant la foi de sa bouche édentée, Un jour qu’il s’en allait, « Oremus, » — un Méchant...
Lire la suiteOn n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Publié par Quentin On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. — Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! — On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs...
Lire la suiteRéseaux sous influence
Publié par Froyda Comme d’un cercueil vert en fer-blanc, une tête De femme à cheveux bruns fortement pommadés […] Horrible étrangement, — on remarque surtout Des singularités qu’il faut voir à la loupe… Les reins portent deux mots gravés : Clara Vénus...
Lire la suiteDe l’Enfer au Paradis
Publié par Enola v.1 : Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, v.2 : Verse l’amour brûlant à la terre ravie. […] v.4 : Que la terre est nubile et déborde de sang. […] v.100 : Au front de Zeus ; ses yeux sont fermés ; elle meurt. […] v.21 : Répondre...
Lire la suiteIls rient sans pitié
Publié par Loane Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable. Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front...
Lire la suiteLa ballade qui envoie balader
Publié par Kaïs Lui — Ta poitrine sur ma poitrine, Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne Du vin de jour ?… Quand tout le bois frissonnant saigne Muet d’amour De chaque branche, gouttes...
Lire la suiteMes barreaux
Publié par Olivia V.3 : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. […] V. 5 : Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : […] V. 7 : Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, V. 8 : Par la Nature, – heureux comme avec une femme. Arthur Rimbaud,...
Lire la suiteNature glaçante
Publié par Ambre Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais...
Lire la suiteSur la grève allongée
Publié par Cécile V.1 « C’est un trou de verdure où chante une rivière [...] V.5 Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, V.6 Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, V.7 Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. [...] V.12 Les parfums ne...
Lire la suiteRoue libre
Publié par Maëva Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées (vers 1) […] J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal (v.3) […] Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. (v.7) Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou (v.8) Et je...
Lire la suiteLes champs de l'amour
Publié par Lily V.17-20 : « Amoureuse de la campagne, Semant partout, Comme une mousse de champagne, Ton rire fou V.26-67 : O chair de fleur ! Riant au vent vif qui te baise V.29-32 : Au rose églantier qui t'embête Aimablement : Riant surtout, ô folle...
Lire la suiteLe Malin
Publié par Maya V-3 : Je ramassais un plat de je ne sais quel met[s] V-5 : En mangeant, j'écoutais l'horloge, - heureux et coi. V-7-8 : - Et la servante vint [...] Fichu moitié défait, malinement coiffée V-10-11 : Sur sa joue, un velours de pêche rose...
Lire la suiteLe vieux morceau de bois
Publié par Manon P. Mon inspiration est puisée dans le poème « Le Buffet » d’Arthur Rimbaud, Cahier de Douai, 1870 Vers 2,3,4 : « Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ; Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre Comme un flot de vin...
Lire la suiteLa Vérité
Publié par Ethann Vers 5 « Car l’Empereur est soûl de ses vingt ans d’orgie ! » v.2 « Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents » v.8 « La liberté revit ! Il se sent éreinté ! » v.6 « Il s’était dit : « Je vais souffler la liberté v.7 Bien délicatement,...
Lire la suiteLa haine conjugale
L'expertise psychiatrique
Quand les soeurs dérapent
Ô Déesse Paresse
Publié par Simon Mon inspiration est puisée dans le poème « L’âme du vin » de Charles Baudelaire, dans le recueil Les Fleurs du mal (publié en 1857) V1 : Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles : V5-6-7 : Je sais combien il faut, sur la colline...
Lire la suiteL'Incapable
Publié par Louane Bonne qu'à ça ou rien Je ne sais pas nager pas danser pas conduire De voiture même petite Pas coudre pas compter pas me battre pas baiser Je ne sais pas non plus manger ni cuisiner (Vais me faire cuire un œuf) Quant à boire c'est déboires...
Lire la suiteManifeste pour l'authenticité
Publié par Violette […] Pauvre ange, elle chantait, votre note criarde : « Que rien ici-bas n’est certain, Et que toujours, avec quelque soin qu’il se farde, Se trahit l’égoïsme humain ; Que c’est un dur métier que d’être belle femme, Et que c’est le...
Lire la suiteMa cousine
Publié par Alix © Alix Je n’ai jamais pu t’adresser un dernier baiser, Toi qui es partie sans nous alerter ; J’aurai aimé pouvoir encore te câliner, Et si profonds sont mes regrets. La mort n’arrête pas l’amour, Tu me manques chaque jour ; Ancrée dans...
Lire la suiteÔ Brest !
Publié par Hugo L.B. © Hugo L.B. Ma ville est belle, elle est magnifique, Elle a connu des hommes maléfiques ; Malgré sa détermination de fer, Elle a chuté au fond des enfers. Avec son ample port industriel Et ses vieilles grues montant jusqu'au ciel,...
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